Philosophie


Revue Philosophie

Philosophie n° 61 : Duns Scot


1999
96 p.
9.91 €

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Présentation Depuis une dizaine d'années, les études consacrées à la philosophie médiévale, et plus particulièrement à Duns Scot, ont connu un large essor à travers le monde, comme en témoignent en France les travaux d'Olivier Boulnois, traducteur de plusieurs textes de l’Ordinatio sous le titre : Sur la connaissance de Dieu et l’univocité de l’étant (PUF, 1988), ou de Gérard Sontag, traducteur de L’image (Vrin, 1993) et du Principe d’individuation, et à l’étranger, des travaux de tout premier plan comme ceux de l’américain Stephen Dumont, dont on trouvera ici traduit un article séminal, ou de l’allemand L’Honnefelder.
Ces travaux ont en commun d’interroger la situation de Duns Scot dans la perspective plus large d’une histoire et d’une délimitation de la métaphysique, histoire dans laquelle le  Docteur subtil  joue un rôle central, en vertu de sa conception de l’étant comme univoque, c’est-à-dire de sa thèse selon laquelle il y a un concept commun d’étant qui vaut pour Dieu et les créatures, et qui remet en cause toute la conception thomiste, d’inspiration aristotélicienne, de l’analogie de l’être. C’est autour de la question du rapport de Duns Scot à la métaphysique qu’est centré ce numéro.Sommaire DUNS SCOT : traduction d’un passage inédit de l’Ordinatio par G. Sondag.

STEPHEN DUMOND : La doctrine scotiste de l’univocité et la tradition médiévale de la métaphysique (traduit de l’américain).

OLIVIER BOULNOIS : Si Dieu n’existait pas, faudrait-il l’inventer? Situation métaphysique de l’éthique scotiste.

GÉRARD SONDAG : Aristote et Duns Scot sur le problème du sacrifice de soi.


 

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