Arguments


Herbert Marcuse

L’Ontologie de Hegel et la théorie de l’historicité

Traduit de l’allemand par Gérard Raulet et Henri-Alexis Baatsch
Préface de Mimika Cranaki


1972
Collection Arguments , 344 pages
ISBN : 9782707303745


Cette thèse du jeune Marcuse (1932), faite sous la direction de Heidegger, contient la première élaboration systématique de ce qu’il développera plus tard dans Raison et révolution (1941), Eros et civilisation (1955) et L’Homme unidimensionnel (1964). Elle propose une relecture philosophique et historique de Hegel, en éclairant la logique ontologique et la reliant à la théorie phénoménologique de l’historicité. Ainsi se trouvent fondés, sur les mêmes principes dialectiques, le devenir de l’être du monde et le devenir de l’être psychique et social de l’humanité. Et c’est cette dernière que le vieux Marcuse verra marcher Vers la libération (1969). Hegel constitue donc le centre à partir d’où se déploieront les dimensions marxistes, freudiennes et heideggeriennes du penseur de la contestation.

‑‑‑‑‑ Table des matières ‑‑‑‑‑

Lire Marcuse – Note sur la traduction – Références

Introduction : Le problème de l’historicité comme point de départ et but de ce travail. Les intentions de la présente interprétation

Première partie : Interprétation de la logique de Hegel selon sa problématique ontologique : l’Être comme mobilité.
1. Aspects historiques de la situation initiale présidant aux premières publications de Hegel – 2. L’élaboration du nouveau concept de l’Être dans la discussion du concept kantien de la synthèse transcendantale – 3. La différence absolue de l’Être : l’égalité à soi-même dans l’altérité. L’Être comme mobilité – 4. La mobilité comme transformation. La finitude de l’étant – 5. La finitude comme infinité. L’infinité comme caractère de la mobilité – 6. L’apparition d’une nouvelle dimension de l’Être et de la mobilité. La ré-intériorisation en  essence  de l’étant immédiat – 7. La mobilité de l’essence dans sa bidimensionnalité. Le  fondement  et l’ unité  de l’étant – 8. L’Être comme existence – 9. La  réalité effective  comme achèvement de l’Être – 10. Définition récapitulative de la  réalité effective  comme mobilité – 11. L’Être concevant (le  Concept ) comme Être véritable. La substance comme sujet – 12. Le mode d’être du concept : la singularisation de l’universalité. Le jugement et le syllogisme – 13. La réalité non-libre du Concept : l’objectivité – 14. La réalité libre et vraie du Concept : l’Idée – 15. La Vie comme vérité de l’étant. L’idée du vivre et du connaître – 16. L’Idée absolue – 17. Éclaircissements récapitulatifs et passage à la seconde partie

Seconde partie : Le concept ontologique de Vie comme fondement originaire de l’ontologie hégélienne.
18. La  Vie  comme concept fondamental dans les Écrits théologiques de jeunesse – 19. La Vie comme figure de l’Esprit absolu dans la Logique d’Iéna. La Vie comme concept ontologique dans la Phénoménologie de l’Esprit – 20. Introduction et définition du concept de Vie – 21. L’advenir de la Vie dans son immédiateté – 22. L’advenir de la Vie dans son historicité : a) La réalisation effective de la conscience de soi comme raison – 23. b) La réalité effective de la conscience de soi dans le  faire de tous et de chacun . L’ œuvre  et la  Chose-même  – 24. Le passage du concept de Vie au concept ontologique d’Esprit – 25. La transformation de la mobilité doublée de savoir en mobilité du Savoir absolu. La détermination essentielle de l’ histoire  au terme de la Phénoménologie – 26. Conclusion : Le rôle de la détermination fondamentale hégélienne de l’historicité dans la théorie diltheyenne de la construction du monde historique par les sciences humaines

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